
Yolaine Parisot, Directrice EUR FRAPP
Professeure à l’Université Paris-Est Créteil et spécialiste des littératures francophones et anglophones postcoloniales, Yolaine Parisot s’intéresse tout particulièrement aux relations entre littérature, histoire et biopolitique (Haïti, Caraïbe, Afriques). Au sein du laboratoire « Lettres, Idées, Savoirs » – UR 4395, elle développe des travaux consacrés à l’articulation entre poétiques de la fiction contemporaine et crises de la démocratie. Directrice de l’EUR du Grand-Paris FRAPP, elle est également co-responsable de l’axe stratégique « Francophonies et Plurilinguismes » de l’UPEC. Ancienne Présidente du Conseil international d’Etudes Francophones, elle co-dirige la collection « Plurial » aux Presses Universitaires de Rennes et est membre du conseil scientifique de la Fondation pour la Mémoire de l’Esclavage.

Vincent Ferré, Directeur adjoint EUR FRAPP
Professeur de Littérature générale et comparée à l’université Paris Est-Créteil (UPEC) depuis 2012, Vincent Ferré travaille sur le roman européen et américain des XXe-XXIe s. : à la fois sur les liens entre littérature et philosophie chez Proust, Broch et Dos Passos ; et sur la présence du Moyen-Age aux siècles ultérieurs (ou médiévalisme), en particulier à partir de Proust et de J.R.R. Tolkien.
Directeur-adjoint de l’EUR FRAPP, il a été directeur du laboratoire « Lettres, Idées, Savoirs » à l’UPEC, Vice-doyen aux relations internationales pour la Faculté des Lettres, Langues & Sciences Humaines. Il est également directeur de collection et traducteur pour les éditions Bourgois et Bragelonne et a participé au montage de plusieurs expositions, en particulier comme commissaire pour « Tolkien : Voyage en Terre du Milieu » (à la Bibliothèque nationale de France en 2019-2020), ainsi qu’à la création de sites web littéraires.

Isabelle Léglise
Isabelle Léglise est directrice de recherche au CNRS au sein du SeDyL (UMR8202-CNRS-INALCO-IRD) dont elle assure la co-direction. Sociolinguiste, elle a travaillé sur le multi/plurilinguisme, en Guyane, au Brésil et au Surinam, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la santé et des mobilités transnationales. En Amazonie comme en Asie du Sud Est (Cambodge), elle est particulièrement sensible à la géopolitique de la production du savoir, aux théories des Suds et leur circulation. Elle coordonne la Fédération F3S (Sciences Sociales au Sud) qui associe les laboratoires parisiens de l’IRD qui abordent des enjeux majeurs à l’échelle globale : éducation, santé, migrations, dynamiques urbaines, inégalités, travail.

Graciela Villanueva
Graciela Villanueva est professeure de littérature hispano-américaine à l’UPEC et directrice adjointe du laboratoire IMAGER. Diplômée en Lettres à l’Université de Buenos Aires, elle a complété sa formation à l’Université de la Sorbonne Nouvelle (DEA, préparation de l’agrégation, doctorat et HDR). Sa spécialité est la littérature hispano-américaine et surtout la littérature argentine. Ses publications portent sur des auteurs du XIXe, XXe et XXIe siècles (par exemple Jorge Luis Borges, Juan José Saer et César Aira). Elle a également écrit sur des questions de théorie littéraire, linguistique hispanique, traduction littéraire, ainsi que sur les arts visuels, la littérature et le cinéma hispano-américains contemporains.

Fanny Gallot
Fanny Gallot est historienne à l’Université Paris Est Créteil. Elle est membre du Centre de recherche en histoire européenne comparée (CRHEC) et enseigne à l’INSPE. Elle est notamment l’autrice de : En découdre, comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société (La Découverte, 2015) et a codirigé avec Ludivine Bantigny et Fanny Bugnon, Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? Le genre de l’engagement dans les années 1968 (PUR, 2017). Ses recherches portent principalement sur l’histoire des femmes et du genre au travail qu’elle envisage dans une perspective intersectionnelle (attentive à l’articulation des dominations de classe, de race et de sexe), des féminismes et du syndicalisme. En relation avec ses enseignements, elle s’interroge également sur le genre et les discriminations ethno-raciales en éducation et a réalisé un manuel à destination des enseignant-e-s avec Gaël Pasquier et Naïma Anka-Idrissi intitulé Enseigner l’égalité filles-garçons, Dunod, 2019.

Laure Clément-Wilz
Laure Clément-Wilz est Professeure de droit public à l’UPEC, spécialiste de l’Union européenne et du droit du procès. Ses travaux portent notamment sur l’usage de la langue de travail et la place des femmes au sein de la Cour de justice de l’Union européenne. Elle a publié une monographie sur La Cour de justice de l’Union européenne (LGDJ, 2020) et dirigé deux ouvrages collectifs sur Le rôle politique de la CJUE (Bruylant, 2019) et les Méthodes et stratégiques dans l’Union européenne (PUR, 2021). Elle co-dirige le Master de droit européen et dirige le parcours Systèmes juridiques ; elle est membre du Comité exécutif de l’EUR Grand Paris FRAPP.

Sandrine Kablan
Sandrine Kablan est MCF –HDR (Habilitation à diriger des recherches) à l’UPEC depuis 2010 à la faculté de Sciences économiques et de gestion. Elle est membre du conseil de laboratoire de l’ERUDITE (Equipe de recherche sur l’utilisation des données, en lien avec la Théorie économique). Ces travaux de recherche portent sur le développement économique et notamment sur les pays de la francophonie. Elle a en outre piloté des projets de partenariat entre la faculté de sciences économiques de l’UPEC et des universités de Côte d’Ivoire. Au sein de l’EUR du Grand Paris FRAPP, elle est responsable de l’axe éthique et gestion de projet interculturel.

Sarah Barrere, responsable administrative et financière
Sarah Barrere est responsable administrative et financière de l’EUR FRAPP. Son parcours international lui a permis de travailler au Canada et au Mexique. Elle a enseigné au TEC de Monterrey (Mexique) en tant que professeure de droit et de relations internationales, spécialiste en droit international et géopolitique. Elle s’est aussi occupée de la mise en place de projets de recherche au sein des communautés autochtones en partenariat avec l’Organisation des Etats Américains et Trust for the Americas. A l’Université de Montréal, elle était chargée de cours et assistante de recherche.